• Les habitants du village Boulezazène, situé à 4 km du chef lieu de la commune de Melbou, vivent au rythme des festivités en ce jour du 20 Avril, coïncidant au double anniversaire du printemps Berbère 1980 et noir 2001.

    Pour célébrer l'événement, l'association culturelle "Tafrara" du quartier a concocté un programme riche en activités culturelles et sportives. Au menu, un tournoi de football pour les adultes et un cross pour les jeunes-gens programmés pour le 19 avril. Deux activités ayant marqué les esprits et ranimé la joie des bambins. Sur le volet cultuel, l'association a pensé à une exposition de livres, de photos, d'articles de journaux et d'autres documents retraçant la chronologie de l'histoire du printemps Amazigh depuis 1980. Elle a eu lieu dans la journée du 20 Avril. Les jeunes ont été à pied d'oeuvre. Ils ont porté soutien aux membres de l'association et ont réussi à transmettre le message aux enfants du village. 

    Pour finir le programme dans une ambiance conviviale, l'association a programmé un galas artistique pour le soir. Des chanteurs amateurs du quartier comme Mourad Guendoul, qui a déjà sorti deux albums, Mokrane Boukandoul, Karim Mersel, le petit Matoub qui est de Tichy...ect. 

    Voici donc quelques photos qui nous été parvenues par Lyes Guendoul, un jeune villageois, dans l'attente d'autres photos..

     Boulezazène célèbre le double anniversaire du printemps Berbère et noir (actualisé)

    Tournois de foot ball pour célébrer le 20 Avril à BoulezazèneTournois de foot ball pour célébrer le 20 Avril à Boulezazène

    Tournois de foot ball pour célébrer le 20 Avril à Boulezazène


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  • Melbou a été habité il y a plus de 16 mille ans avant Jésus Christ (JC). Les ruines découvertes dans la grotte servant d’un abri sous roche, -creusé à même la falaise surplombant l’actuelle route nationale 43, reliant Béjaïa à Jijel-, pour l’homme d’Aflou Bourmel en sont la preuve    

    L’histoire de la découverte de cette fameuse grotte qui n’a pas encore dévoilé ses secrets au public, remonte aux années 1927. Les premières recherches effectuées par le professeur Slimane Hachi, actuel directeur général du Centre national de recherches préhistoriques et anthropologiques (CNRPA), ont menées à la découverte d'ossements humanoïdes.

    Des années après, entre 1982 et 1983, ce chercheur est revenu avec une équipe de CRAPE qu’il a dirigé lui-même et a poursuivi ses recherches. Plusieurs outils en pierres taillées, de très vielles statues d’animaux fabriquées en argile, des ossements et des restes de près de 70 individus dont le squelette d'un homme âgé de près 16 000 ans avant JC, -l'homme d'Afalou Burmel, issu de la famille des Mechtoides y ont été retrouvé.

    Le professeur préfère parler de cimetière. On y enterrait des hommes, femmes et enfants tous ensemble. «Nous avons découvert les restes de soixante-dix individus enterrés dans la grotte Afalou. Nous avons recherché le premier d’entre eux qui a été enterré à l'intérieur et nous l’avons reconstitué avec ses outils et ses ornements. C'est un individu emblématique. C’est sa dépouille qui a sacralisé l’endroit. C’est l’une des plus anciennes nécropoles au monde et c’est certainement la plus ancienne en Afrique. Il y en a d’autres en Afrique du Nord. À Tiaret, à Taza,… etc.», fait savoir le chercheur.

    C'est la plus importante découverte donc. Celle du squelette d’Afalou Bourmel qui a été transféré hors pays pour des études. Il est issu de la famille des Mechtoides ou Mechta et leur culture remonte à plus de 20 000 ans. De grande taille, le crâne allongé et le visage rond, il prend forme d’une espèce humaine en pleine évolution issus de la culture préhistorique dite « Iberomaurissienne ».

    D’après l’écrivain Georges Poisson, dans son ouvrage intitulé « L’Antique devant a science : étude de préhistoire », on pourrait le rapprocher de la famille de Cro-Magnon Europe. Par rapport à son successeur le Caspien on le trouve assez primitif. Mais, il avait une capacité crânienne de 1650 cm3.

    Pour connaître un peu l’histoire de l’homme d’Aflou, il va falloir se documenter. Les gens de chez nous n’en trouve guère de documentations sur ce. Hormis les conférences et les colloques de M. Hachi organisés ici et là et les articles déjà rédigés, aucune autre information n’est donnée à nos jeunes. Pourtant le professeur a édité, en 2003, un ouvrage de 173 pages, réservé entièrement à ses recherches effectuées à Melbou (Béjaia). 

    Le professeur était jeune lorsqu’il a commencé ces recherches à Melbou. D’ailleurs, en 1982, elle n’était pas une commune indépendante, c’était la commune de Souk El Tenine. Auourd’hui, ses travaux ont fait de lui un homme célèbre. Il est directeur général du CNRPA (centre national de recherches préhistoriques et anthropologiques). Il est auteur de « L’Ibéromaurusien, nouvelles découvertes, actes du colloque international de Maghnia, 1989 ».

     

    Un travail de collecte d’informations lancé

    Afin d’assurer une documentation riche en informations, le Pr Slimane Hachi a fait savoir, lors de sa conférence organisée à Béjaia, que le ministère de la culture a mis en place une banque de données du patrimoine culturel national immatériel. Elle sera alimentée par les chercheurs du CNRPAH et le réseau de chercheurs et d’universitaires qui seront chargés d’assurer le suivi de la collecte d’informations, leur mise en forme et leur validation scientifique.

    Ainsi, la priorité est donnée à la conception d’un annuaire des chercheurs anthropologues travaillant dans ce domaine. Pour se faire, M. Hachi a assuré que l’équipe déjà existante sera développée et renforcée par d’autres chercheurs. Des enquêteurs de terrain seront aussi formés dans ce sens.

    Le travail ne sera pas trop difficile puisqu’il existe déjà un savoir à exploiter disponible au centre et dans les universités. Ce savoir est composé, entre autres, d’ouvrages, d’articles, d’enregistrements audio et vidéo, de documents et de thèses.

    Mounir Outemzabt.

    L’homme d’Afalu Burmel, le site historique le plus important


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  • Une stèle pour Mohamed Abderrahmani à Melbou«le défunt était une école de journalisme de l'humilité dans la mesure où il était au-dessus de certaines contingences.

    «Il a tout donné pour ce pays. Il avait le sens du devoir et de la responsabilité. Il avait du respect pour ce pays. C'était lui qui m'avait tout appris. Il m'avait aidé à faire mes premiers pas dans la presse. C'est quelqu'un qui s'est toujours distingué par le sens du devoir», un témoignage émouvant du journaliste Abdelkrim Tazarout, recueillis, hier, en marge de l'inauguration de la stèle dédiée à la mémoire du défunt Mohamed Abderrahmani, ancien journaliste et directeur du journal El Moudjahid.

    Une initiative à mettre sur le compte de Mme Naâma Abbas, présidente-directrice générale du quotidien national d'information El Moudjahid, présente, hier, à Melbou pour officier cette inauguration marquée également par la présence des amis et de la famille du défunt et toutes les autorités civiles et militaires de la wilaya de Béjaïa.

    Dans son intervention, Mme Abbas a eu beaucoup de mal à retenir son émotion en procédant à la lecture du parcours professionnel du défunt. Véritable référence nationale dans le domaine du journalisme et de l'engagement pour la cause nationale durant et après la guerre de Libération nationale 1954-1962, Mohamed Abderrahmani a été revisité, hier, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de la presse qui coïncide avec le 22 octobre de chaque année.

    Des figures emblématiques de la Presse nationale ont témoigné de la période durant laquelle il a travaillé avec eux. «Mohamed Abderrahmani, c'est le personnage qui mérite le mieux un hommage. Si je dois résumer le personnage en trois mots, je dirais que c'est un grand travailleur, loyal et modeste», a souligné Ahmed Hamadi, reporter photographe au sein du quotidien El Moudjahid qui n'a pas manqué de reconnaître l'apport et la grande compétence du défunt Mohamed Abderrahmani, qui a été de tout temps une valeur intrinsèque pour assurer le meilleur de soi à la tête du quotidien El Moudjahid. La présence de nombreux anciens journalistes et représentants locaux des différentes publications est le témoignage de la valeur du défunt qui a été lâchement assassiné le 27 mars 1995 par la horde islamiste et obscurantiste, à Hussein Dey à Alger. Homme de valeur, journaliste et responsable d'un journal au sens noble de l'éthique et de la déontologie, le défunt Abderrahmani accordait beaucoup d'importance, d'attention et de respect aux relations humaines et professionnelles au point que ceux qui ont partagé les dernières heures de la vie du défunt, se sont laissé emporter par l'émotion, allant jusqu'à ne pas pouvoir s'exprimer malgré l'insistance de la P-DG du quotidien El Moudjahid. C'est dire l'émotion suscitée par l'événement au point que même le président de l'APC de Melbou n'a pas caché sa volonté de faire mieux en indiquant qu'un terrain a été choisi pour l'implantation d'une distinction autrement plus importante pour Mohamed Abderrahmani, l'enfant de la région que des citoyens anonymes sont venus saluer en cette matinée pluvieuse d'octobre. «Même parti loin, sa mémoire a rappelé la pluie», ironisait un habitant de Melbou, présent sans invitation. Son fils Farès avait tout le mal du monde à prononcer ces quelques mots: «Je suis très honoré par cet événement. C'est très symbolique pour moi, mes frères et soeurs et toute la famille qu'une stèle soit inaugurée dans sa région natale. Je tiens à remercier toutes les autorités et toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la concrétisation de ce projet.» Son cousin, abondait dans le même sens «ça fait 20 ans après sa mort, aujourd'hui toute une génération qui ne le connaît pas est pourtant présente pour honorer sa mémoire. Elle découvre en même temps que ses valeurs». Ce sont là, quelques-uns des principes qui ont été défendus et mis en valeur par le défunt Mohamed Abderrahmani qui mérite plus qu'une stèle. D'ailleurs, le maire de la localité a annoncé déjà sa décision de baptiser la bibliothèque communale en son nom. Une manière de rappeler aux générations futures les valeurs du sacrifice pour la liberté et l'éthique du journalisme dans toutes ses dimensions, a-t-on indiqué. A noter que la matinée, une gerbe de fleurs a été déposée au niveau de la stèle de la Liberté d'expression «Saïd Mekbel» au niveau de la ville de Béjaïa à l'occasion de la Journée nationale de la presse. Les autorités de wilaya civiles et militaires ainsi que les représentants de la corporation étaient présents à ce rendez-vous.


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    Le mouvement associatif a prêté main forte à l'Assemblée populaire communale de Melbou pour le nettoyage des plages.

    L'initiative est de bon augure pour l'été. L'APC de Melbou, (35km de Béjaia) s’est organisée ce week-end, en collaboration avec le mouvement associatif et la société civile, pour nettoyer les plages qui étaient pour rappel jonchées de détritus.

    Dans une campagne de volontariat, les jeunes ont procédé vendredi à la collecte les montagnes de déchets que la mer a rejetés en février dernier lors du débordement de oued Aguerioune.

    Des tonnes de déchets entre plastique, bois et autre produits ont été ramassées par les volontaires. L’APC de Melbou a mis ses engins et son matériel de nettoyage à la disposition des jeunes volontaires.

    Mounir Outamzabt

    source : Le Matin.dz


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  • Melbou (Béjaia) : la cote d’alerte !L'environnement est dans un état déplorable à Melbou, commune côtière située à 35 km au nord-est du chef lieu de wilaya de Béjaia. Une simple virée nous permet de constater de visu. Des milliers de tonnes de détritus, que la mer a dégagés, il y a plus de deux semaines de cela, jonchent encore les plages de Melbou.

    La nature nous livre un tableau lamentable défigurant le littoral de Bejaia. Ses magnifiques plages sont transformées en une grande décharge publique à ciel ouvert. D’après les citoyens de la localité, ce phénomène se produit à chaque année. Oued Aguerioune, qui traverse les communes de Souk El Tenine et de Melbou, déborde et finit par charrier dans son sillage toutes ordures de la décharge publique implantée à proximité. "Pourtant nous avons soulevé, dans les années précédentes, le danger que pourra engendrer cette décharge, relève un habitant. La brume, très épaisse couvre la moitié de la ville de Melbou et celle de Souk El Tenine, lorsqu’on procède à l’incinération". Manifestement, les autorités ignorent encore les inquiétudes de la population.

    Ne voyant aucune intervention des autorités locales face à ce désastre écologique, la population locale s’interroge sur les solutions à envisager. La direction de l’environnement de Béjaia est au courant de ce problème de pollution qui fait tache avec la réputation des places de Melbou et ses environs. Selon une source au fait du dossier, "Cette direction aurait pris la décision de procéder au nettoyage juste après le rétablissement des conditions climatiques défavorables ne le permettent pas".

    "Il est vrai que les gens sont impatients et attendent souvent l’intervention des pouvoirs publics. Je pense que cela tarde à se faire. Les associations doivent faire quelque chose aussi. Ça concerne tout le monde. Nous devons tous réagir. Il est temps de passer à l’action", déclare Karim, un jeune de Melbou. Il ne faut pas attendre l'été et le rush des vacanciers sur les plages pour donner un coup de rateau sur le sable. Les communes et leurs services de nettoyage se doivent aussi de se mettre au travail. Il y va d'un problème de salubrité publique.

    Source : Le Matin

    Melbou (Béjaia) : la cote d’alerte !


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